Angel Of War

Angel Of War Staffordshire Bull Terrier

Staffordshire Bull Terrier

Comprendre son chien et comprendre pourquoi certains comportements

Comprendre son chien et comprendre pourquoi certains comportements

APPRENDRE A COMPRENDRE SON CHIEN ET CERTAINS COMPORTEMENTS :

 Nous avons trop tendance, avec nos compagnons, à faire de l’anthropomorphisme de ce fait nous ne comprenons pas souvent le langage de nos animaux, trop préoccupé à penser pour eux. Nous sommes certes tous des êtres vivants, mais avec des codes langage bien différent. Si nous apprenons à tenir compte de ces signaux, nous pourront peut-être alors mieux identifier les craintes, le mal être et arriver à atténué les difficultés rencontrés lors de son éducation et tout au long de notre cohabitation.

Documents réunis avec l’aide de Nathalie Perreau et des articles de Nicolas Greveldinger éducateur et comportementaliste canin. Copier avec leur abrobation
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Apprendre à comprendre son chien

 

 

 

Apprendre à comprendre son chien

A : Affirmation de soi dans des interactions sociales

B : Menace

C : Intimidation (associé à des mouvements latéraux)

D : Position normale en condition social sans tension

E : Menace en étant peu rassuré

F : Position normale, notamment pendant l’alimentation

G : Etat abattu démoralise

H : Entre menace et défense

I : Soumission active (associé à des mouvements latéraux)

J et K : Forte inhibition

Il y a aussi des conseils sur : 



Voici aussi une brochure pour la prévention de morsures de chiens : contenu relu et validé par Fabienne Delfour Dr ès Ethologie Cognitive,





Apprendre à comprendre son chien

Je suis le protecteur de mon chien avant qu'il soit le mien !

Article écrit par: Nicolas Greveldinger Éducateur Canin CCEF·mardi 21 juin 2016

 

Cette phrase que je répète à longueur de temps à mes clients est un principe de base de l'éducation. Nous avons sans cesse des comportements incohérents pour nos chiens. Nous leur reprochons régulièrement des faits que nous avons nous-mêmes générés. Un exemple très banal, je rencontre une personne dans la rue à qui je veux dire bonjour, mon chien, que je place devant moi, a une réaction nerveuse (saut / excitation / voire même agressivité). N'est-ce pas en réalité un comportement que je lui ai demandé? En le plaçant devant moi, je lui ai demandé de gérer la rencontre. Donc le chien a appréhendé cette situation en fonction de son ressenti qu'il a associé aux émotions de son maître.

Prenons d'autres exemples : Je place le panier de mon chien dans le couloir de l'entrée, sans le savoir je lui demande de gérer les déplacements. Imaginons que j'ai chez moi deux jardins, le premier donnant sur rue, l'autre donnant sur la forêt. En plaçant mon chien dans la partie donnant sur rue je lui demande de garder. Rien qu'un placement du chien peut changer son comportement. Encore faut-il être conscient de ce qu'on fait. Si je suis dans mon jardin, et que mon chien aboie sur un passant. Beaucoup de maîtres trouveraient le comportement de leur chien légitime. Pourtant c'est moi qui protège mon territoire en ma présence. Le chien n'a donc pas à le faire, n'a pas à aboyer. La même situation hors présence du maître ne pose aucun problème. Cette règle " je suis le gardien de mon chien avant qu'il soit le mien" m'impose une cohérence de fond. Pour être le gardien de mon chien, celui-ci doit avoir confiance en mon jugement et en mes réactions. C'est pourquoi, OUI c'est OUI et NON c'est NON, le PEUT ÊTRE n'est pas une notion canine. "Un ordre demandé est dû", voici une autre phrase que je répète souvent. C'est encore une fois une base de l'éducation qui amène la cohérence du maître.

Pour conclure, nos chiens sont bien souvent plus cohérents que nous. Si un comportement de votre chien vous gêne, assurez-vous avant de lui reprocher, de ne pas l'avoir créé.

Nicolas Greveldinger



 

Article de Nicolas Greveldinger La Cohérence : la base de l'éducation

La Cohérence : la base de l'éducation

Ceci est avant tout du bon sens, mais malheureusement, dans le domaine de l'éducation on en manque parfois.

On rêve tous d'avoir des chiens d'exception que nous montre le cinéma. Il faut avouer que l'on déchante vite lorsque l'on a son chien qui détruit la maison ou tente de nous mordre. Le plus souvent entre le rêve de ce chien d'exception et la réalité, il y a la cohérence de nos comportements.

- On souhaite avoir un chien sociable mais on ne le sort pas.

- On veut un chien obéissant mais on ne va jamais au bout de nos ordres demandés.

- On veut un chien calme et on choisit une race nerveuse.

- On est, certains jours, autoritaire et lendemain permissif.

Il faut bien comprendre que le chien ne comprend pas le peut-être ; c'est oui ou non.

C'est parce que l'on a tendance à ne pas être constant que nous avons des difficultés avec nos chiens.

La cohérence c'est également respecter nos chiens dans ce qu'ils sont.

Le chien est animal social qui fonctionne dans une meute constituée. Il a besoin d'un dominant (leader, référant, etc... appelez ça comme vous le souhaitez) sur qui s'appuyer. C'est lui qui maintient le cadre, fait respecter les règles et protège.

Cette lecture des besoins du chien nous vient de l'éthologie canine. L'éthologie est l'étude d'une espèce dans son milieu naturel ou non. Ceci a pour but de cerner leurs codes de fonctionnement naturel. Dans notre cas précis, ce sont les canidés. En observant des meutes de chiens vivre entre elles, ou autres espèces de canidés comme les loups, les dingos, ceci nous donne une base de comportements innés de nos compagnons.

La cohérence c'est respecter les codes que nos chiens respectent entre eux.

Je vous parle d'éthologie canine car, aujourd'hui, j'ai régulièrement des personnes qui m'expliquent que cette cohérence n'a pas lieu d'être, en se référant à des comportement sociaux d'autres espèces.

Pour exemple, on vient m'expliquer que, comme l'éléphant et la girafe boivent en même temps dans le même point d'eau, cela prouve qu'il n'y pas de hiérarchie inter-spécifique (phrase d'explication dite lors du passage du certificat de capacité). Ou on me parle d'oiseaux, de chats, etc...

Je vous parle, moi, de canidés, puisque nous parlons de chiens. C'est encore une fois une histoire de cohérence.

Pour finir, je vous laisse méditer sur une phrase que je répète très souvent : « je suis le protecteur de mon chien avant qu'il soit le mien ». C'est parce que le chien peut s'appuyer sur son maître que la réciprocité sera possible.

Article de Nicolas Greveldinger partagé avec son accord.

Pourquoi tant de maîtres ont des difficultés avec leur chien?

Pourquoi tant de maîtres ont des difficultés avec leur chien?



Article de Nicolas Greveldinger "éducateur comportementaliste canin copier avec son abrobation"

16 décembre 2014, 22:29

Lorsqu'on prend un chien, on rêve tous d'avoir une complicité avec celui-ci digne de ces chiens d'exception que nous vente le cinéma. (Lassie, Rintintin, Belle, etc...) C'est sûr que la déconvenue est grande lorsque l'on se rend compte des réalités et que son chien détruit tout, vole, fugue, ou pire grogne voire mord carrément. C'est sûr que l'on imagine mal Rintintin détruire le canapé, ou Lassie mordre. 

- Le premier problème vient du choix du chien 

(J’ai développé le sujet dans un article précédent).

- Le second problème vient de notre compréhension mutuelle.

Avant que je fasse ce métier, l'un de mes chiens était destructeur, voleur, fugueur, et mal propre. Si vous m'aviez demandé ce que je pensais de mon chien à cette époque, je n'aurais pas été très élogieux. Mais aujourd'hui je pense que si vous aviez demandé à mon chien pourquoi il faisait tout ça, il vous aurait sûrement dit qu'il faisait de son mieux pour me faire plaisir!! Et oui, c'est tout le problème de la communication, ça dépend des points de vue.

Il est impossible de développer de la complicité avec son chien sans le comprendre. Je veux surtout dire sans comprendre ses besoins et son fonctionnement. Tout comme, il doit s'adapter à moi, je dois m'adapter à lui. On prend un chien pour sa beauté en pensant qu'on pourra changer son caractère. Si vous partez sur ce principe, vous partez sur de très mauvaises bases.

Le chien a besoin de repères.

Aujourd'hui, l'un des principaux problèmes c'est que l'on veut un "chien copain". On veut que tout se passe bien immédiatement sans jamais avoir besoin de s'opposer à lui. L'autorité nuirait-elle à la complicité... Mais c'est bien là le problème, ne pas s'opposer c'est nuire à la complicité. Le chien a besoin de règles dont le maître est le garant. C'est parce que le chien comprend ces règles et qu'il en a même besoin que la complicité va naître. 

Le chien a besoin de partager.

Combien de maîtres pensent que le jardin suffit à l'exercice du chien et que lui accorder 10 min de jeu est suffisant. Ceci est bien entendu complètement faux. Quel que soit la race du chien, le jardin n'est pas suffisant. Les sorties sont très importantes pour la dépense du chien, mais pas que. Elle sert aussi à la socialisation mais surtout à développer du relationnel.

Le chien a besoin d'apprendre.

 Nous vivons dans une société faite de règles. Pour que nos compagnons puissent vivre en harmonie avec nous, ils doivent apprendre de nombreux comportements. Et non, ce n'est pas inné. Les éduquer c'est les aimer mais c'est surtout développer de la confiance afin de pouvoir les emmener partout.

Pour que la complicité puisse exister, nous devons également comprendre les limites de nos chiens. Un chien ne peut pas tout supporter. Il a comme tout un chacun besoin de repos, de calme. Les enfants ne peuvent le déranger quand ils le souhaitent. Mais dans les limites du chien, il y a aussi la concentration. Je rencontre souvent des maîtres qui demandent tellement d'attention à leur chien que celui-ci finit par les mordres pour se défouler.

Dans la complicité, tout est question d'équilibre. Je suis le protecteur de mon chien avant qu'il soit le mien. Et c'est ainsi qu'une relation harmonieuse peut naître.

Nicolas Greveldinger

Pourquoi aujourd'hui y a-t-il tant de chiens dits

Pourquoi aujourd'hui y a-t-il tant de chiens dits

Article de Nicolas Greveldinger "éducateur comportementaliste canin copier avec son abrobation"

19 décembre, 23:19 · 

Pourquoi aujourd'hui y a-t-il tant de chiens dits "hyperactifs"?

 Aujourd'hui, il n'y a pas une semaine qui passe sans qu'un client ne m'appelle pour un soi-disant problème d'hyperactivité. L'hyperactivité est une pathologie comportementale. Dans 95 % des cas que je rencontre, l'hyperactivité n'est absolument pas avérée. Le plus souvent ce n'est qu'un problème de nervosité mal gérée. La plupart du temps le diagnostic d'hyperactivité n'a pas été donné par un vétérinaire, ce sont, soit les maîtres eux-mêmes qui imaginent que leur problème vient d'un problème médicale, soit, et c'est bien plus grave, un pseudo professionnel qui diagnostique une pathologie pour laquelle il n'ont aucune compétence.

- La nervosité mal gérée :

C'est l'un des problèmes que je gère le plus. Elle a plusieurs origines.

- Origine génétique : certaines races de chien sont connues pour leur grande énergie (ex: boxer, jack Russel). En choisissant ces races, les maîtres doivent être conscients qu'ils vont avoir à gérer cette énergie.

- Origine physiologique : Un chien a besoin de se dépenser physiquement. Il doit pour cela avoir des moments pour courir et interagir avec le monde. Un chien qui sort peu va forcément être dans un état d'hyper excitation lorsqu'il est dehors. En comparaison, le fait d'emmener un enfant dans un parc d'attraction une seule fois provoquera un état d'excitation très haut. Par contre s'il y va tous les jours pendant un mois, son excitation sera tout à fait normale. C'est pareil pour tout ce que le chien croise. S'il ne sort pas ou ne sort que dans des lieux où il n'y a personne. Alors il risque de devenir hyper nerveux au moment de croiser quelque chose ou quelqu'un.

- Origine humaine : C'est l'une des plus récurrentes. Le chien est un animal de meute et par conséquent il cherche à interagir avec sa famille. Le chien préférera la colère à l'indifférence. Très souvent j'interviens dans des familles dont le chien passe ses journées à provoquer ses maîtres. Il peut pour cela : voler, détruire, uriner, aboyer, sauter, voire mordre. Pour les maîtres, le problème est que le chien ne sait pas se poser. Pour le chien, le problème c'est qu'il ne veut pas qu'on fasse autre chose que de s'occuper de lui.

- Problème de défoulement : Un autre problème récurrent c'est que le maître devient le jouet du chien. Par exemple, le chien peut être excité par l'arrivée d'amis à la maison et se mettre à sauter, mordiller son maître. Lorsqu'un chien est nerveux, il ressent le besoin d'extériorisé cette pulsion. Il va chercher un moyen de le faire. Si, à ce moment précis, son maître joue avec lui à la balle, il peut développer le besoin de sa présence et de son interaction pour se défouler. Il est devenu le moyen. Et donc, il cherchera sa présence dès qu'il sera dans cet état. C'est pourquoi il est important que le chien sache se défouler seul.

- Origine anxieuse : les chiens anxieux peuvent donner l'impression d'être hyperactif. Leurs angoisses débordantes les obligent à chercher des défouloirs nerveux. Le plus souvent ce sont des chiens très destructeurs.

- L'hyperactivité :

Les spécialistes eux-mêmes ont du mal à connaître son origine. Est-ce de l'inné ou de l'acquis? Est-ce génétique ou environnemental?

Ce qui est sûr c'est que cette pathologie est compliquée à vivre. Elle ne peut pas se travailler seulement en faisant faire de l'exercice à son chien. Car l'exercice ne fera que développer son endurance. Cela peut même compliquer la situation en éloignant le seuil d'apaisement du chien. Pour l'hyperactivité, la meilleure chose à faire c'est de développer, avec son chien, des exercices qui vont le faire réfléchir. De cette manière, il va apprendre à passer d'un mode de fonctionnement pulsionnel à un mode de fonctionnement réfléchi. Il doit donc apprendre à gérer la frustration. Les exercices doivent être focalisés sur cet objectif. C'est la façon la plus adaptée d'aider le chien à se fatiguer pour s'apaiser. En plus, il apprend également à refreiner ces pulsions qui l'envahissent.

L'énergie du chien n'est pas forcément un problème. Si on sait la mobiliser à bon escient, elle peut même devenir un bienfait. Mais pour cela, il faut apprendre à fonctionner avec son chien et non contre lui.

Nicolas Greveldinger

Ce que nous faisons à nos chiens et qu'ils détestent

Ce que nous faisons à nos chiens et qu'ils détestent



Fiche préparé et partagé avec l'accord de Madame Nathalie Perreau :

Utiliser des mots plutôt que le langage corporel.

Nous aimons bavarder avec nos animaux de compagnie mais les chiens ne comprennent pas la plupart des choses que nous prononçons. Bien que les chiens soient en mesure de déduire la signification de quelques mots  ils ne comprennent pas le langage dans sa globalité mais sont capables d'anticiper nos pensées et nos sensations. Par contre, les chiens ont évolué de manière à devenir des experts en lecture du corps humains oralement et corporellement, le risque d’envoyer des signaux confus au chien existe si nous ne faisons pas attention à ce nous formulons.

Lors du dressage, beaucoup de personnes donnent un ordre et font ensuite quelque chose de complètement différent. Le chien ressent alors de la confusion. Par exemple, dire à un chien de rester immobile alors que notre corps s’incline ou que nous tendons la main. Une expérience intéressante à réaliser est la suivante : tentez pendant une journée de ne pas dire un seul mot à votre chien. Vous verrez à quel point ce dernier est capable d’interpréter la position de votre corps et de vos mouvements et de participer sans que le moindre son n’ait été émis.

Prendre votre chien dans les bras.

Vous aimez certainement passer les bras autour de votre chien. Cependant, la plupart d’entre eux détestent cela. Pour l’homme, les câlins sont une manière d’exprimer divers sentiments. Mais les chiens n’ont pas évolué de cette façon. Beaucoup de chiens le tolèrent mais certains y voient une menace et c’est la raison pour laquelle beaucoup d’enfants se font mordre dans ce type de situation. Les réactions négatives du chien lorsque vous essayez de l’attirer vers vous  sont nombreuses : il éloigne sa tête, évite le contact visuel ou tend ses oreilles vers l’arrière. Tous ces signes témoignent du malaise de votre chien lorsque vous tentez de le prendre dans vos bras.

Caresser votre chien en lui tapotant le crâne.

Tout comme nous, notre chien n’apprécie guère les petites tapes sur la tête. Même si certains se laissent faire lorsqu’il s’agit d’une personne connue ou du maître, la plupart d’entre eux n’aiment pas du tout ça. Ainsi, le chien s’éloigne lorsque quelqu’un cherche à atteindre le dessus de son crâne. En outre, les parents responsables ont l’habitude d’apprendre à leurs enfants à caresser le chien sur le dos ou sur la partie postérieure de son corps mais en aucun cas sur la tête. Si vous souhaitez féliciter votre chien pour une quelconque action, pensez plutôt à le caresser sur la zone juste au-dessus de la queue, il vous en remerciera.

Marcher vers un chien inconnu en le regardant droit dans les yeux.

Le contact visuel peut être un signe de confiance mais peut également se révéler déconcertant, dominateur et mettre mal à l’aise. Pour de nombreuses espèces animales, le contact visuel sert à installer la domination. En ce qui concerne les humains, le moindre détail sur le visage de celui qui fixe la tension ou le relâchement des muscles autour des yeux ou de la bouche aide à déterminer si le regard est amical ou agressif. Pour les chiens, même si vous souriez, il prendra ce regard pour un acte de domination ou pire, pour de l’agressivité. Sa réaction sera soit soumise, soit, au contraire, violente par instinct de survie. Si vous voulez saluer un chien que vous ne connaissez pas, inclinez légèrement votre corps, détournez les yeux et parlez-lui avec une voix douce. Tous ces indices aideront l’animal à comprendre que vous ne lui voulez aucun mal.

Ne pas soumettre le chien à des règles.

Les chiens ressentent de l’amour au travers des règles. Le chien a besoin de savoir ce qui est permis ou pas par le maître. C’est une caractéristique que l’on retrouve aussi chez les humains. Ainsi, les enfants s’épanouissent lorsqu’on leur procure un ensemble cohérent de règles à suivre. Avec les chiens, c’est à peu près la même chose ; les règles rendent la vie beaucoup plus prévisible, moins confuse et moins stressante. Les chiens ne comprennent pas les exceptions aux règles. Par exemple, ils n’assimilent pas le fait de pouvoir sauter sur leur maître lorsque celui-ci porte des vêtements de loisirs mais pas lorsqu’il ses habits sont propres. Les règles doivent être claires, compatibles et accompagnées de récompenses positives.

Forcer un chien à interagir avec d’autres chiens ou des personnes qu’il n’aime pas.

Tout comme beaucoup d’autres espèces «sociales», les chiens ont leurs amis et ennemis et il est facile de s’en rendre compte. Pourtant, nombre de propriétaires de chiens ne savent pas lire les indices fournis par leur mascotte. Il est courant de les voir les obliger à se retrouver dans des situations sociales par exemple, avec d’autres chiens dans un parc ou avec un inconnu alors que celui-ci ne demande qu’à rentrer à la maison. Il est important de savoir qu’il existe une différence entre ces obligations et l’encouragement positif de chiens timorés ou réactifs.

Obliger le chien à sortir de sa zone de confort et lui donner des récompenses lorsqu’il adopte un comportement social serein peut l’aider à avoir une vie et une santé mentale équilibrées.

Par contre, forcer votre animal de compagnie à vivre des situations sociales contraignantes peut l’amener à être agressif ou malheureux. Outre les indices que votre chien vous fournit lors de tels moments (aboiements, grognements, montrer les dents), le risque que celui-ci ne vous reconnaisse plus en tant que maître lui apportant une certaine sécurité est accru. Efforcez-vous donc avant de soumettre votre chien à un contexte social précis de lire son langage corporel.

Une promenade sans possibilités de renifler ou d’explorer

Il est évident que le chien doit être capable de se promener docilement. Il est toutefois important de lui donner un peu de temps pour qu’il puisse explorer son environnement.

Les chiens accordent beaucoup d’importance à leur odorat tout comme les humains à leur vision. Ils apprécient autant l’odeur d’un tronc d’arbre que nous aimons observer un coucher de soleil. Laissez votre chien appréhender le monde qui l’entoure grâce à son odorat. Parcourez des endroits nouveaux, explorez avec lui des quartiers inconnus. Distinguez enfin le type de promenade : une promenade où il doit être obéissant et une promenade où il a toute la liberté d’explorer les alentours.

Tendre et serrer fortement la laisse du chien.

Tout comme les chiens sont capables d’interpréter notre langage corporel, ils peuvent également lire nos niveaux de tension au travers d’une laisse trop serrée. En tendant trop fortement cette dernière, vous élevez les niveaux de stress, de frustration et d’excitation de votre chien ainsi que les vôtres. Il est donc important d’apprendre à votre chien à se promener avec une laisse peu tendue car vous lui démontrez ainsi que vous êtes calme mais que vous gardez le contrôle.

Montrer de la tension.

Notre nervosité ne se transmet pas que par la tension de la laisse. Tout comme nous, notre chien est capable de percevoir lorsque quelqu’un est stressé. Plus vous êtes nerveux, plus votre chien le sera.

Les chiens n’apprécient pas cette sensation. La prochaine fois que votre chien adopte un comportement frustré ou tendu, pensez un peu à votre conduite à cet instant. Votre chien peut en effet être en quelque sorte le miroir de votre attitude.

Etre ennuyeux.

Rappelez-vous du sentiment qui vous envahissait alors, de cette envie de vous plaindre, de pleurer Pensez plutôt à lui apprendre de nouveaux jeu comme par exemple, rechercher dans la maison son jouet favori. Les promenades sont bien entendu importantes mais stimuler l’activité cérébrale de votre chien pendant 15 à 30 minutes le rendra plus heureux.


Etablit par Nathalie Perreau et partagé avec son accord.